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- Prochain concert

PROCHAIN CONCERT

Messa di
Gloria

Giacomo PUCCINI

 

Bévilard, Temple

sa 2 novembre, 20h

 

Bienne, église Pasquart

di 3 novembre, 17h

 

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Bévilard, Temple

sa 18 janvier 2020   20h

Bienne, église du Pasquart

di 19 janvier 2020   17h

Anton Dvorak: Messe en Ré


Josef Rheinberger: Stabat Mater

 

Solistes: Karine Lavorel / Alessandra Boër / Christophe Gindraux / Etienne Hersperger

Choeurs Arpège et Allegretto / Ensemble Arpeggio / Mélanie Brégant accordéon

Anton Dvorak (1841-1904) est sans conteste le compositeur tchèque le plus fameux. Il a su allier la fougue romantique de son époque aux couleurs musicales de son terroir, créant une musique nationale dans le sillage de Smetana. Son inspiration est débordante; Brahms a dit de lui que les déchets de sa composition constitueraient les thèmes musicaux majeurs de bien d'autres compositeurs. Le drame et le pathos des romantiques cèdent la place chez lui à ces couleurs slaves caractéristiques. Même la célébrissime Symphonie du Nouveau Monde chante tout autant le pays d'origine de Dvorak que l'Amérique. Le sens mélodique de Dvorak est servi de plus par une orchestration brillante qui classent ses pièces parmi les plus appréciées du répertoire.

La Messe en Ré majeur (opus 86) figure au premier rang des compositions chorales de Dvorak, juste derrière les immenses fresques du Requiem et du Stabat Mater. Sa durée atteint une quarantaine de minutes. La profondeur tragique cède la place ici à un sentiment confiant exprimé avec lyrisme. L'oeuvre est en fait une commande destinée à la consécration d'une église. Dvorak se conforme aux modestes effectifs disponibles en limitant l'accompagnement à l'orgue. Cette contrainte ne l'empêche pas d'être heureux de son travail. "Foi, espérance et amour en Dieu, et louée soit sa grande bonté de m'avoir permis de terminer cette oeuvre à la louange du Très-Haut et à la gloire de notre art" écrivit Dvorak une fois la composition achevée.

Achevée en 1887, la Messe demeura dans une certaine confidentialité, jusqu'à ce qu'un éditeur demande à Dvorak de l'orchestrer 15 ans plus tard. Dès lors, l'oeuvre connut un succès international qui ne devait jamais se démentir, tant au concert qu'à l'église. Le classicisme de la musique, l'absence de pathos et l'originalité des mélodies inspirées du folklore assurent sa popularité constante au fil des décennies.

Josef Rheinberger (1837-1901), né à Vaduz, fut professeur au Conservatoire de Munich et maître de chapelle à la Cour du roi Louis II de Bavière. Il influença notablement la musique d'église catholique et fut réputé pour ses sonates d'orgue. Tombées un temps dans l'oubli, ses compositions sont aujourd'hui redécouvertes. C'est en particulier le cas de ses oeuvres chorales très appréciées, en particulier le célèbre Abendlied.

Le Stabat Mater en sol mineur (opus 138) est représentatif du style de Rheinberger, d'un romantisme maîtrisé et d'une grande fluidité mélodique. Il s'agit d'une oeuvre votive, écrite après que le compositeur se fût remis d'une grave plaie à la main. L'oeuvre sonne merveilleusement et est un régal pour les choristes. Divisée en quatre sections, elle s'achève par une fugue rayonnante, qui termine l'oeuvre en suspension devant les portes du Paradis atteintes par la grâce de la Vierge et du Christ.

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