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Antonio Vivaldi (1678-1741)

Gloria RV 589

Giovanni Battista Pergolesi  (1710-1736)

Stabat Mater version "viennoise"

Alessandra Boër soprano
Claire Millon
mezzosoprano

Ensemble Presto ;  Jeanne Perrenoud organo
Choeur Arpège ;  direction  Philippe Fallot

 

   Avec Antonio Vivaldi (1678-1741) et Giovanni Battista Pergolesi (1732–1809), le Chœur Arpège présente deux figures importantes de la musique baroque italienne du 18e siècle. Alors que Vivaldi a imprimé une trace durable durant sa longue carrière, Pergolesi, fauché à 26 ans, n'a laissé que de rares oeuvres, qui suffisent pourtant à assurer sa gloire posthume.

Antonio VIVALDI fut un compositeur fort novateur, imposant largement le genre du concerto pour instrument soliste et orchestre. D'abord installé à Venise, il voyagea ensuite dans toute l'Europe et vécut essentiellement de la composition de musique instrumentale et d'opéras. Une grande part de ses oeuvres religieuses furent composées à Venise pour l'Ospedale della Pieta, un hospice pour jeunes filles. Venise fut ainsi un des premiers lieux où des femmes chantèrent de la musique religieuse, ce qui impressionnera vivement Rousseau. Le Gloria reste l'oeuvre religieuse la plus célèbre de Vivaldi. On y retrouve la verve du compositeur, la netteté de ses motifs, la clarté de l'harmonie et, surtout, le souci constant de l'expressivité. Le Gloria se caractérise par sa dynamique, largement fondée sur le rythme pointé omniprésent. Vivaldi utilise toutes les ressources du langage musical de l'époque, y compris du genre de l'opéra, et ne recourt que rarement au sévère style d'église à l'ancienne qui était encore de rigueur. Par son expressivité et le rôle des voix solistes, la musique religieuse de Vivaldi se projette déjà vers l'esthétique classique. Il atteint à une vraie grandeur, par exemple dans la fugue finale du Gloria, rehaussée par la trompette et le hautbois, péroraison triomphale digne de Haendel et Bach.

Giovanni Battista PERGOLESI fait partie, avec Mozart et Schubert, des compositeurs fauchés en pleine jeunesse. Il détient même le triste privilège d'être mort le plus tôt, à 26 ans déjà. Encore peu connu lorsque la tuberculose l'emporta, le compositeur devint l'objet d'un véritable culte une fois sa mort connue. Des dizaines d'oeuvres lui furent faussement attribuées, notamment le Magnificat de Durante. Sa musique circula dans toute l'Europe et fit l'objet d'adaptations diverses, notamment par J-S Bach. A l'époque, les musiciens les plus célèbres n'hésitaient pas à mettre les oeuvres de leurs prédécesseurs "au goût du jour" - ainsi l'adaptation par Mozart du Messie de Haendel. Il en alla de même pour le Stabat Mater de Pergolesi qui fut notamment arrangé pour quatre solistes et choeur mixte, avec adjonction de bois et de cors, puis de trombones. C'est sous cette forme qu'il fut connu à Vienne à la fin du 18e siècle. Le choeur Arpège reprend cette "version viennoise", tout en revenant à l'orchestration pour cordes d'origine. Ceci confère une nouvelle couleur à cette oeuvre célébrissime, écrite à l'origine pour un duo vocal soprano-alto avec cordes.

Ph.Fallot, mars 2011

 

 

Temple de Court

Eglise du Pasquart, Bienne

Sa 4 février 2012, 20h
Di  5 février 2012, 17h

Eglise de Mogno TI construite selon des plans de Mario Botta après la destruction de l'ancien édifice par une avalanche en 1986. Le crucifix est d'origine (1626).

Affiche

MUSICA SACRA